Dernières réponses | | Vi j'adore c'est très beau !! *O* Tchii-kun: tu as le droit de poster deux messages consécutifs dans ce topic ^^ |
| | Je te poste le reste ^^ Chapitre 9 : Yuki Yuki mangeait avec les membres du conseil, ce lundi là. Il avait fini par s’habituer au bruit qu’ils faisaient. Mais quand même. Il avait mal à la tête. Il regarda Manabé se faire assommer par Kimi. Il regarda Naohito hurler sur Manabé, puis Manabé se moquant de Naoh. Seule, Machi était calme. Elle sirotait son thé tranquillement, l’air d’être à mille lieux de là. Style « Vous pouvez faire ce que vous voulez, je ne suis pas concernée. » Et cela énervait Yuki. « On dirait que tout cela l’ennuie profondément, se dit la nezumi. Non. Ca ne l’ennuie pas : en fait, elle s’en fiche. » Il savait bien, au fond de lui-même, que si l’attitude de Machi le gênait, c’était car ils étaient pareils, vis-à-vis des autres. Indifférents. Mais il se trompait. Machi n’était pas comme ça. Elle ne parlait pas pour ne rien dire, voilà tout. Mais quand elle ressentait quelque chose et qu’elle devait le dire, elle le disait. Elle possédait cette qualité que Yuki ne pensait pas posséder : le courage. Ce jour-là, Machi était en train de rassembler son courage, justement. Cela concernait Yuki. Mais il était loin de s’en douter. Pour l’heure, il en était aux reproches personnels. « Moi aussi, je suis comme ça. Indifférent. Depuis que je me suis rendue compte que Tohru aime Kyo, je suis... un glaçon. Que la vie des autres continue ou pas, je m’en fiche. Il faut que je fasse quelque chose, c’est urgent. Je ne peux pas continuer comme ça. » Il pencha la tête, retenant des larmes. Puis il se leva, et se mit à courir. Machi, sans réfléchir, lui couru après. Kimi allait se lever mais Manabé la retint. -Laisse les. Elle est la mieux placée pour le comprendre. Machi arriva près de Yuki. -Tu l’aimes, n’est-ce pas ? Elle ne jugeât pas utile de préciser de qui elle parlait. C’était évident. -Pourquoi poser des questions dont tu as la réponse ? dit il avec rage. -Parce que dans la vie, on n’est jamais sur de rien, répondit elle calmement. -Pourquoi es-tu venue ? Pourquoi tu n’es pas restée avec les autres ? -Je n’abandonne pas un ami qui a mal. Je ne suis pas comme ça. Mais sache que si ils ne sont pas là, c’est car Manabé les a retenus. Yuki se hérissa. -Pourquoi ? -Il préférait sans doute que ça soit moi qui te parle. Il ricana. -Ce n’est pas comme si ma vie t’intéressait, dit il sèchement. -Tu te trompes. -Pourtant, on dirait que tout ce qui se passe autour de toi t’est indifférent. -Pourquoi ? Parce que je ne passe pas mon temps à hurler et à crier ma joie ou ma peine aux autres ? Le calme de Machi déconcertait Yuki. Comme une pommade qui apaisait ses brûlures. Il pleurait doucement, à présent. -Merci, dit d’une voix ténue. |
| | Ahh la suite me ne tenait plus en place !! XD j'adore ^^ |
| | Merci ^^ Je la poste ^^ Chapitre 8 : Hideaki Hideaki était penché vers Kaede. Il attendait sa réponse, à peine conscient que tout son bonheur en dépendait. Il regarda avec avidité ses yeux noirs et intelligents, ses longs cheveux sombres avec l’idée que c’était peut-être la dernière fois. « Je dois faire pitié, songeât il. On s’est rencontré il y a peine deux jours, et je lui sort le grand jeu, là, tout de suite. » Mais qu’espérait-il ? Elle était son élève et sa voisine, et avait déjà mieux saisi que lui que cette relation était à double tranchant : comment concilier ces deux manières de vivre avec une seule personne ? C’est alors qu’elle lui répondit : -Oui. Il la regarda bien dans les yeux, se demandant ce que son oui voulait dire. Le rayon vert de ses iris du transmettre la question à Kaede : -A moins non plus, ça ne me suffit pas, dit-elle. « Je n’arrive pas à y croire, pensa-t-elle. C’est incroyable, ce qui nous arrive. » Le bonheur (pour tous les deux), la stupéfaction (pour Kaede) et le soulagement (pour Hideaki) étaient tels qu’ils se turent, marchant l’un à côté de l’autre main dans la main, en silence jusqu’à la pension. Elle s’arrêta sur le porche et lui dit, en regardant devant elle : -Et pour le lycée, comment va-t-on faire ? -Eh bien... Tu avais trouvé la solution ! dit-il en riant. -Pardon ? -On va s’éviter et ne se parler que si on y est obligés. « Si on y arrive » se dit-il, et Kaede pensa exactement la même chose. Ils se mirent à rire, et rentrèrent à l’intérieur. Ils ne se lâchèrent la main qu’une fois au salon. |
| | Bravo Tchii-kun !! Continue et vivenment la suite ! |
| | Chapitre 7 : Kaede Kaede rentra à la pension, pensive. Elle avait passé une très bonne journée. La jeune fille s’était tout de suite entendue avec Tohru, qui lui avait présenté ses deux meilleures amies, Hana et Uoh, ainsi que Kyo et Yuki Sôma. Elle avait tout de suite détecté qu’il y avait quelque chose qui liait le rouquin et Tohru. La manière dont Kyo regardait Tohru... Il l’aimait, c’était évident. Tohru semblait elle aussi très amoureuse. Kaede se dit avec ravissement qu’elle avait bien de la chance de voir ce couple évoluer... Elle pensait à Kyo et Tohru, pour ne pas s’appesantir sur le désert sentimental qu’était sa vie. Elle ne passait pas assez de temps au même endroit pour tomber amoureuse sans être déçue. Sauf une fois, à Florence... Lorenzo... Elle secoua la tête. « Ressaisis-toi, ma vieille. C’est de l’histoire ancienne. Ca fait deux ans, maintenant ! Et puis, il y a Hideaki... » Au départ, cela l’avait gêné que le voisin qui lui plaisait tant soit son professeur, vis-à-vis des autres et d’elle-même. A présent, elle s’en fichait : elle n’avait pas besoin de préciser qu’il était son voisin. Mais elle se demandait pourquoi plusieurs des filles de sa classe avaient le regard fou quand elle regardait celui qu’elles appelaient déjà : « Mr Kaheiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii............... » En fait, elle finit par se dire qu’elle était jalouse. « Je suis ridicule. Il n’y a aucune chance pour que je lui plaise, je suis plus jeune que lui, et je suis son élève. Hideaki est mon prof, un point c’est tout. Et je vais arrêter de le tutoyer.» Elle en était là de ses réflexions quand une main s’abattit sur son épaule. -Kaede... dit Hideaki, essoufflé. Je t’ai appelé, tu n’as pas répondu. Tu étais plongée dans tes pensées ? La jeune fille rougit. -Exactement, professeur. Le « professeur » s’arrêta, comme choqué. -Mais... balbutia t’il. Pourquoi tu m’appelles comme ça ? Il avait tellement désemparé que Kaede laissa là ses bonnes résolutions, et lui dit doucement : -Ben... Après avoir appris que tu étais mon prof, tu comprends, je... Il lui coupa la parole. -Tu pensais que désormais, il ne fallait plus se parler, où alors se vouvoyer, et se contenter d’une relation prof-élève ? Alors que nous sommes voisins et que... Il s’arrêta et la regarda, l’air moqueur et plein... « Plein d’espérance. » se dit Kaede, qui décida que t’en pis, elle était prête à vivre deux vies : l’une au lycée dans lequel il serait son professeur, et l’autre en dehors dans laquelle il serait... Mais avant qu’elle puisse le lui dire, il se pencha vers Kaede et lui dit, en se mordant les lèvres : -Moi, ça ne me suffirait pas. |
| | Merci Prune ^^ |
| | Lol, tu es cruelle avec la tite prune qui n'attends que la suite avec impatience !! j'adore ta façon d'écrire !! *__* |
| | Eh oui ! J'ai 3 chapitres d'avances, en plus ! |
| | Niark !! Oui, le suspense est ton arme secrète Tchii-Kun !! |
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